Une tentative de répertoire simplifié des différents ratios de risque et de performance applicables aux fonds. Ici de M à S: Modigliani, R², Sensibilité…
Modigliani: le ratio de Modigliani à trois ans est le rendement qu’aurait eu un fonds s’il avait eu la même volatilité que le marché.
R²: c’est le coefficient de corrélation linéaire au carré, c’est-à-dire qu’il mesure la part de variation d’un fonds qui est expliquée par la variation d’un indice. Si un OPCVM basé sur le CAC 40 à un R² de 0,56, alors 56% des variations de l’OPCVM sont expliquées par l’évolution du CAC 40.
Ratio d’information: le ratio d’information mesure la surperformance relative (par rapport à un indice, ou une catégorie) généré par une unité de risque prise en plus (toujours en relatif par rapport à l’indice ou la catégorie). Il mesure donc la performance obtenue pour 1% de risque supplémentaire. Mathématiquement, cela correspond à la dérivée première du fonds par rapport au risque de la catégorie (ou de l’indice de référence). Plus il est élevé, plus le fonds a un bon rendement/risque par rapport à son indice ou ses pairs
Ratio de Sharpe: mesure la surperformance générée pour une unité de risque prise en plus par rapport au taux sans risque (en général le taux monétaire, Eonia dans le référentiel Euro). Plus il est élevé, plus le fonds délivre de la performance, tout en mesurant son risque par rapport au monétaire.
Sensibilité: la sensibilité mesure la variation du cours d’une obligation à taux fixe lorsque le taux d’intérêt varie de 1%. Elle permet également de mesurer la variation de la VL (Valeur Liquidative) d’un OPCVM, lorsque le taux d’intérêt varie de 1%. C’est la dérivée première par rapport aux taux.
Sortino: l’indice de Sortino représente le rapport entre le rendement du fonds et le DSR (DownSide Risk voir Ratios 1/3). Il permet d’évaluer la capacité d’un gestionnaire à rémunérer le risque pris.